Tous les véhicules roulants tels que les voitures particulières, les véhicules de transports en commun et surtout les poids lourds doivent subir un controle technique périodique. Le fait de se conformer à la règle évitera des dommages récurrents, des incidents passagers et des accidents sur les routes de France. Focus sur les points essentiels de ce dispositif.
Principe de la règlementation du controle technique
Tous les véhicules roulants doivent subir une visite technique initiale, à l’exception de certains qui peuvent être présentés dans un délai de quatre ans et six mois après la date de mise en circulation. Ce peut être le cas des voitures neuves, les autres doivent être présentés tous les deux ans après la date précédemment évoquée. Les visites se renouvellent ensuite à intervalle régulier, n’excédant pas 12 mois pour les véhicules de transport de marchandises.
Les véhicules servant au transport en commun subissent un contrôle avant la mise en service, puis tous les 6 mois. Dans le cas de la vente d’un véhicule ayant plus de 4 ans, le propriétaire doit faire une visite technique et remettre le PV (Procès Verbal) au nouvel acquéreur. Ces documents doivent être remis moins de six mois pour soumettre une nouvelle émission de carte grise.
Où faire le controle technique (CT) ?
Le CT doit se faire auprès d’un centre d’inspection agréé. En France, on dénombre plus de 4 900 centres dispersés sur tout le territoire. Le propriétaire de la voiture peut choisir le centre de contrôle qui lui convient.
Dans le cas où le véhicule passe avec succès une visite, le responsable attache sur la carte grise un « timbre » qui rappelle la date du prochain contrôle, de même qu’une vignette doit être poinçonnée à l’intérieur du véhicule. En cas de défauts constatés lors de votre visite, vous devez effectuer les réparations dans les 2 mois à venir, pour subir par la suite une contre-visite, et qui peut se faire également dans un centre de votre choix. Le tarif moyen d’un contrôle tourne autour de 50 euros, selon les centres, et de 20 euros de plus ou moins pour une contre-visite.
Le contrôle mesuré par des points
Le CT est mesuré à l’aide des points. 131 organes de vérification seront observés, qui peut résulter plus de 600 défauts possibles. Ces contrôles peuvent se répartir sur 3 niveaux différents dont le premier, la défaillance mineure comprend 131 points, ensuite la défaillance majeure, 340 points. La nouvelle règlementation ajoute quelques points exigés en contre-visite tels que le mauvais état des balais d’essuie-glace, le lave-glace des phares et l’état des disques de freins.
Enfin, la défaillance critique compte 127 points. Le mauvais résultat de ce dernier peut entraîner l’immobilisation totale du véhicule.
Les nouvelles mesures applicables en 2020
Pour faire face à la pandémie et respecter le confinement, l’État accorde trois mois de tolérance pour les véhicules dont la date de visite technique arrive à expiration, de même que pour les contre-visites. En conséquence, les forces de l’ordre doivent se soumettre à cette disposition pour alléger les contrôles routiers. Par contre, celui des poids lourds bénéficient d’une tolérance de 15 jours après la date d’expiration de visite.